19 novembre 2020

Publié le 21 juillet 2020 par le Ministère de la transition écologique, le Décret BACS (Building Automation & Control System) porte sur la mise en place d’un système d’automatisation et de contrôle des sources de consommation d’énergie (chauffage, refroidissement, ventilation, production d’eau chaude sanitaire ou d’énergie renouvelable) pour les bâtiments non résidentiels. Sont concernés, plus précisément : les bâtiments dont la puissance nominale utile[1] est supérieure à 290 kW. Cela s’appliquera aux bâtiments neufs à partir du 21 juillet 2021, et aux bâtiments existants à partir de 2025.

La gestion des données : un élément clé de la performance énergétique

L’objectif est d’améliorer la performance énergétique de ces bâtiments à l’aide d’un suivi et d’une analyse continue des données de production et de consommation en énergie. Cela permettra par exemple de détecter les pertes d’efficacité ou proposer des pistes d’amélioration. Pour rappel, selon le GIMELEC[2], la mise en place de solutions d’efficacité énergétique active[3], dont il est question dans le décret BACS, permet de réaliser 30 à 60 % d’économies d’énergie au sein d’un bâtiment tertiaire.

R2S-4GRIDS : un accompagnement à la mise en œuvre du décret BACS

L’application du décret BACS nécessite une approche transversale et multicritère de la part des bâtiments concernés , puisqu’il repose à la fois sur des prescriptions techniques mais également organisationnelles. Cette double approche est justement présente dans l’extension 4GRIDS du Label R2S de Certivéa, lancée en octobre 2020.

Du suivi des consommations énergétiques à l’interopérabilité des systèmes, le Label R2S-4GRIDS constitue ainsi un véritable outil d’accompagnement à la mise en œuvre du décret BACS, de la conception à l’exploitation des bâtiments, en proposant des services de maîtrise de l’énergie, voire même de flexibilité énergétique, pour consommer mieux et moins.

En savoir plus sur R2S-4GRIDS.

[1] Puissance électrique reçue dans des conditions de fonctionnement normal
[2] Rapport 2019 ‘L’efficacité énergétique levier de la transition énergétique’ – GIMELEC
[3] Les solutions actives se concentrent sur les systèmes et équipements techniques, alors que les solutions passives représentent les actions liées au bâti